Implants dentaires

C’est le cas le plus fréquent : une dent a été extraite, ou doit l’être. Plusieurs solutions peuvent être envisagées : soit la dent est extraite et l’implant posé en même temps (extraction-implantation immédiate), soit il est posé ultérieurement, de manière précoce (moins de 2 mois après l’extraction de la dent), ou bien après cicatrisation osseuse complète (au moins 2 à 3 mois après l’extraction de la dent).

En cas de dent dans un secteur esthétique, une couronne provisoire peut être placée sur l’implant immédiatement ou le lendemain après la pose de celui-ci. Néanmoins, cette couronne provisoire n’a qu’une vocation esthétique, et ne doit pas subir de forces de mastication marquées.

Plusieurs implants peuvent être placés en même temps pour remplacer plusieurs dents en même temps.

• Pourquoi remplacer les dents extraites ?

  Il peut être tentant de se dire qu’une ou deux dents en moins ne changeront pas grand-chose au quotidien. Néanmoins, les dents ne sont pas un ensemble d’organes indépendants les uns des autres. Elles assurent ensemble un nombre important de fonctions : mastication, élocution, esthétique… qui seront perturbées dans des proportions variables. Sur le plus long terme, on observera également des migrations dentaires : les dents voisines et les dents en face de l’espace édenté se déplaceront. Ces phénomènes entraineront à terme inconfort (bourrages alimentaires, gènes…), caries (en cas de difficulté à brosser correctement les dents en malposition), ou des douleurs musculo-articulaires.

• Comment se déroule la pose d’un ou plusieurs implants dentaires ?

  Il s’agit d’une intervention avec un protocole sûr et bien établi. La plupart du temps une radiographie 3D (« cone beam ») est réalisée en amont, complétée par une empreinte des dents. Ces examens préalables permettent de réaliser une planification implantaire, c’est-à-dire une simulation informatique du positionnement des implants dentaires et de la prothèse. Cette simulation permet également de visualiser les éventuels défauts osseux qui pourront nécessiter un geste complémentaire tel qu’un comblement osseux ou une greffe osseuse.

  De cette simulation informatique pourra être tiré un guide chirurgical, imprimé grâce à une imprimante 3D. Il servira à positionner les implants tel que la simulation l’a prévu le jour de l’intervention.

  L’intervention se déroule en général sous anesthésie locale mais peut aussi être réalisée sous anesthésie générale dans certains cas.

  La gencive est incisée afin d’accéder à l’os. Ensuite l’éventuel guide chirurgical est mis en place. Différents forets à os de diamètres croissants sont utilisés afin créer une cavité parfaitement calibrée à l’implant qui sera mis en place. Une fois le diamètre de forage terminal atteint, l’implant est vissé dans l’os. La gencive est ensuite replacée et suturée avec du fil de suture qui sera déposé 7 à 10 jours après l’intervention.

  L’implant nécessite quelques mois de cicatrisation pour obtenir sa stabilité finale. C’est à ce moment que les étapes visant à la réalisation de la prothèse définitive supra-implantaire seront réalisées. Dans certains cas, le ou les implants peuvent être « utilisés » dès leur pose en y fixant une prothèse provisoire.

  Enfin les couronnes sont placées sur les implants, soit par l’intermédiaire de piliers implantaires, qui est la pièce intermédiaire entre l’implant et la prothèse, et sur lesquels sont scellées les couronnes, soit directement vissées dans les implants dentaires.

• Quelles sont les suites opératoires ?

  Comme pour toute intervention chirurgicale, la pose d’un ou plusieurs implants dentaires est susceptible d’entrainer quelques suites opératoires, variables selon le patient et la complexité de l’acte. Ces manifestations diverses correspondent au processus normal de cicatrisation et ne doivent pas vous inquiéter.

  En général, lors de la pose d’un ou de plusieurs implants dentaires, la douleur reste faible et ne dure que quelques heures à 3 jours. Des douleurs un peu plus importantes peuvent survenir lorsque l’on associe à la pose d’implant des comblements osseux ou des greffes osseuses ou gingivales. Ces douleurs sont très bien soulagées par la simple prise de médicaments antalgiques durant quelques jours.

  Les autres suites classiques peuvent également inclure :

  • • • Un gonflement au niveau des joues (œdème) peut parfois apparaitre ; il sera limité par l’application de glaçons sur les joues et disparaitra sous 2 jours.
      • Un « bleu » (ecchymose) sur les joues peut dans de rares cas apparaitre ; il disparaitra en quelques jours

   

  Les suites opératoires restent donc limitées et peu « bruyantes ». Elles sont la plupart du temps inférieures à celles d’une extraction dentaire. De fortes douleurs doivent plutôt évoquer une complication qu’une suite opératoire habituelle.

Les cas de patients se plaignant d’une prothèse amovible partielle (remplaçant quelques dents) ou complète (remplaçant toutes les dents) peu confortable car manquant de stabilité ou de tenue sont fréquents. Dans ces situations également, les implants dentaires peuvent rendre des services, non pas en remplaçant les dents absentes mais en créant des ancrages pour ces prothèses, les rendant plus stables et plus confortables. Le patient garde la possibilité de retirer et replacer lui-même la prothèse.

Concernant les prothèses amovibles partielles, un ou deux implants peuvent être posés afin d’augmenter la tenue de la prothèse, d’éviter la pose de crochets métalliques visibles et de diminuer l’appui sur les dents restantes.

Pour les prothèses amovibles complètes, il existe une plus grande diversité de solutions, avec une tenue et un confort croissants :

• Avec la pose de 2 implants à la mandibule (mâchoire du bas) ou de 4 implants au maxillaire, des systèmes d’attachements boules ou par bouton pression (Locator®) sont posés sur ces implants et permettent de stabiliser simplement et à moindre coût une prothèse amovible complète. Il est à noter cependant qu’on ne peut échancrer le faux palais au niveau de la prothèse supérieure.
• Avec la pose de 4 implants à la mandibule et de 4 à 6 implants au maxillaire, des systèmes d’attachement sur barre peuvent être réalisés. Ils permettent une tenue bien supérieure avec une prothèse supra-implantaire plus confortable : plus fine et moins étendue au niveau du palais. Une barre reliant les différents piliers implantaires est réalisée sur mesure et permet une meilleure fixation de la prothèse à l’aide de divers attachements.

• Doit-on réaliser une nouvelle prothèse si celle-ci est déjà existante ?

  Cela dépend de l’état de la prothèse et surtout du projet implantaire envisagé. Dans certains cas, et si la prothèse est satisfaisante, elle peut être conservée et les implants posés après sa réalisation. Dans les autres cas, une nouvelle prothèse devra être réalisée.

• Comment se déroule la pose des implants dentaires ?

  Il s’agit d’une intervention avec un protocole sûr et bien établi. Dans un premier temps, une radiographie 3D (« cone beam ») est réalisée, complétée par une empreinte des dents. Ces examens préalables permettent de réaliser une planification implantaire, c’est-à-dire une simulation informatique du positionnement des implants dentaires et de la prothèse. Cette simulation permet également de visualiser les éventuels défauts osseux qui pourront nécessiter un geste complémentaire tel qu’un comblement osseux ou une greffe osseuse.

  De cette simulation informatique pourra être tiré un guide chirurgical, imprimé grâce à une imprimante 3D. Il servira à positionner les implants tel que la simulation l’a prévu le jour de l’intervention.

  L’intervention se déroule en général sous anesthésie locale mais peut aussi être réalisée sous anesthésie générale dans certains cas.

  La gencive est incisée afin d’accéder à l’os. Ensuite l’éventuel guide chirurgical est mis en place. Différents forets à os de diamètres croissants sont utilisés afin créer une cavité parfaitement calibrée à l’implant qui sera mis en place. Une fois le diamètre de forage terminal atteint, l’implant est vissé dans l’os. L’opération est répétée autant de fois qu’il y a d’implants à poser. La gencive est ensuite replacée et suturée avec du fil de suture qui sera déposé 7 à 10 jours après l’intervention.

  Les implants nécessitent quelques mois de cicatrisation pour obtenir leur stabilité finale. C’est à ce moment que les étapes visant à la réalisation de la prothèse définitive supra-implantaire seront réalisées. Dans certains cas, le ou les implants peuvent être « utilisés » dès leur pose en y fixant une prothèse provisoire.

• Quelles sont les suites opératoires ?

  Comme pour toute intervention chirurgicale, la pose d’un ou plusieurs implants dentaires est susceptible d’entrainer quelques suites opératoires, variables selon le patient et la complexité de l’acte. Ces manifestations diverses correspondent au processus normal de cicatrisation et ne doivent pas vous inquiéter.

  En général, lors de la pose d’un ou de plusieurs implants dentaires, la douleur reste faible et ne dure que quelques heures à 3 jours. Des douleurs un peu plus importantes peuvent survenir lorsque l’on associe à la pose d’implant des comblements osseux ou des greffes osseuses ou gingivales. Ces douleurs sont très bien soulagées par la simple prise de médicaments antalgiques durant quelques jours.

  Les autres suites classiques peuvent également inclure :

  • • • Un gonflement au niveau des joues (œdème) peut parfois apparaitre ; il sera limité par l’application de glaçons sur les joues et disparaitra sous 2 jours.
      • Un « bleu » (ecchymose) sur les joues peut dans de rares cas apparaitre ; il disparaitra en quelques jours.

   

  Les suites opératoires restent donc limitées et peu « bruyantes ». Elles sont la plupart du temps inférieures à celles d’une extraction dentaire. De fortes douleurs doivent plutôt évoquer une complication qu’une suite opératoire habituelle.

Les implants dentaires peuvent également éviter ou remplacer une prothèse dentaire amovible. Dans ce cas, le patient ne peut pas retirer lui-même la prothèse qui est fixée aux implants ou aux piliers implantaires (qui est la pièce intermédiaire entre l’implant et la prothèse). Toutes les dents sont donc supportées par 4 à 10 implants selon le type de prothèse envisagée et la mâchoire qui nécessite la réhabilitation implantaire.

Pour l’essentiel, il existe deux types de prothèses complètes supra-implantaires fixes :

• • Les bridges, sans fausse gencive, qui sont posés en une, deux ou trois parties et vissés dans les implants ou collés sur des piliers implantaires. Ils offrent un confort maximal, qui s’approche au plus des dents naturelles. Néanmoins ils nécessitent que l’os et la gencive ne soient pas atrophiques ou irréguliers. Dans le cas contraire, des greffes d’os et de gencive seront à envisager préalablement.
  • Les prothèses trans-vissées, avec fausse gencive, posées en une partie et vissés sur des piliers implantaires. Le fait que la prothèse présente de la fausse gencive permet de compenser artificiellement les défauts osseux et muqueux, et d’éviter des greffes osseuses importantes (bien que des greffes plus limitées puissent être tout de même nécessaires). Cependant cette fausse gencive peut diminuer légèrement le confort offert par la prothèse.

• Comment se déroule la pose des implants dentaires ?

  Il s’agit d’une intervention avec un protocole sûr et bien établi. Dans un premier temps, une radiographie 3D (« cone beam ») est réalisée, complétée par une empreinte des dents. Ces examens préalables permettent de réaliser une planification implantaire, c’est-à-dire une simulation informatique du positionnement des implants dentaires et de la prothèse. Cette simulation permet également de visualiser les éventuels défauts osseux qui pourront nécessiter un geste complémentaire tel qu’un comblement osseux ou une greffe osseuse.

  De cette simulation informatique pourra être tiré un guide chirurgical, imprimé grâce à une imprimante 3D. Il servira à positionner les implants tel que la simulation l’a prévu le jour de l’intervention.

  L’intervention se déroule en général sous anesthésie locale mais peut aussi être réalisée sous anesthésie générale dans certains cas.

  La gencive est incisée afin d’accéder à l’os. Ensuite l’éventuel guide chirurgical est mis en place. Différents forets à os de diamètres croissants sont utilisés afin créer une cavité parfaitement calibrée à l’implant qui sera mis en place. Une fois le diamètre de forage terminal atteint, l’implant est vissé dans l’os. L’opération est répétée autant de fois qu’il y a d’implants à poser. La gencive est ensuite replacée et suturée avec du fil de suture qui sera déposé 7 à 10 jours après l’intervention.

  Les implants nécessitent quelques mois de cicatrisation pour obtenir leur stabilité finale. C’est à ce moment que les étapes visant à la réalisation de la prothèse définitive supra-implantaire seront réalisées. Dans certains cas, le ou les implants peuvent être « utilisés » dès leur pose en y fixant une prothèse provisoire.

• Quelles sont les suites opératoires ?

  Comme pour toute intervention chirurgicale, la pose d’un ou plusieurs implants dentaires est susceptible d’entrainer quelques suites opératoires, variables selon le patient et la complexité de l’acte. Ces manifestations diverses correspondent au processus normal de cicatrisation et ne doivent pas vous inquiéter.

  En général, lors de la pose d’un ou de plusieurs implants dentaires, la douleur reste faible et ne dure que quelques heures à 3 jours. Des douleurs un peu plus importantes peuvent survenir lorsque l’on associe à la pose d’implant des comblements osseux ou des greffes osseuses ou gingivales. Ces douleurs sont très bien soulagées par la simple prise de médicaments antalgiques durant quelques jours.

  Les autres suites classiques peuvent également inclure :

  • • • Un gonflement au niveau des joues (œdème) peut parfois apparaitre ; il sera limité par l’application de glaçons sur les joues et disparaitra sous 2 jours.
      • Un « bleu » (ecchymose) sur les joues peut dans de rares cas apparaitre ; il disparaitra en quelques jours.

  Les suites opératoires restent donc limitées et peu « bruyantes ». Elles sont la plupart du temps inférieures à celles d’une extraction dentaire. De fortes douleurs doivent plutôt évoquer une complication qu’une suite opératoire habituelle.

Consignes Post-Opératoires

Prenez le temps de lire attentivement ces recommandations afin d’éviter une complication post-opératoire :

• • • Le tabac sous toutes ses formes (y compris la cigarette électronique) augmente drastiquement le taux d’échec des chirurgies implantaires. Il est impératif d’arrêter de fumer ; dans le cas contraire vous risquez un rejet de vos implants. Le tabac perturbe la coagulation et la cicatrisation et entraine également de très vives douleurs. L’alcool sous quelque forme que ce soit est également à proscrire formellement pendant 5 à 10 jours car il perturbe aussi la coagulation ainsi que la cicatrisation.

• • • L’hygiène bucco-dentaire est primordiale ! Brossez méticuleusement les dents et la langue après chaque repas dès le repas qui suit l’intervention. Les plaies doivent également être correctement nettoyées après chaque repas à l’aide d’une brosse post-chirurgicale extra-souple ou d’une compresse propre. À défaut, utilisez une brosse à dent classique (non électrique) en appuyant moins fort sur les plaies. Veillez à bien vérifier qu’il ne reste pas de débris alimentaires à proximité des plaies et à les retirer le cas échéant.

• • • Éviter de manger de petits aliments tels que semoule, riz, blé, carottes râpées, vermicelles, etc. durant une dizaine de jours. En effet ceux-ci se faufilent facilement dans les plaies et entrainent des infections quelques jours après s’ils persistent dans la plaie. Privilégiez une alimentation assez tendre, sans nécessairement ne manger que de la purée ou des soupes.
    • Ne mangez pas trop chaud, mangez tiède ou froid durant quelques jours.
    • Si une prothèse provisoire fixe ou amovible a été placée sur votre/vos implant(s), celle-ci n’a qu’une visée esthétique ; il est donc absolument nécessaire de ne pas appliquer de forces dessus (pas de mastication, pas de choc ou de pressions appliquées dessus ou latéralement). Si elle est amovible, retirez-la délicatement dès que possible et nettoyez-la régulièrement (après chaque repas).
    • La douleur est une suite normale dans ce type d’intervention : n’attendez pas de percevoir la douleur pour prendre les médicaments antalgiques qui vous ont été prescrit. Prenez-les en anticipant la douleur et à intervalle régulier. Vous pouvez aussi appliquer de la glace sur les joues.
    • Si la douleur est trop forte ou que votre traitement n’est pas suffisamment efficace, n’augmentez pas les doses ! Reprenez contact avec nous afin d’adapter votre traitement et de vérifier s’il n’y a pas une complication.

• • • Évitez de maintenir les zones opérées au chaud : exposition en plein soleil, écharpe sur les joues…

• • • Évitez toute activité physique importante (course à pied, vélo, natation…) ou potentiellement violente (sports de combat, sports collectifs…) durant 10 à 15 jours.

• • • Un saignement léger des plaies n’est pas anormal, surtout après les repas et/ou après brossage des dents. Si nécessaire, mordez délicatement sur une compresse propre et sèche que vous aurez pliée durant 10 à 15 minutes. Renouvelez si nécessaire. En cas de persistance du saignement ou en cas de saignement abondant, reprenez contact rapidement avec nous.

• • • Attendez 24 à 48H avant de commencer les bains de bouche. Ceux-ci doivent être réalisés de manière délicate : évitez de gonfler/dégonfler les joues trop brutalement, recracher de manière douce et passive le bain de bouche.