Chirurgie pré-implantaire

Le manque d’os n’est plus un frein aux implants dentaires : nous vous proposons diverses techniques avancées de comblement et de greffes osseuses, tant au niveau des mâchoires que des sinus maxillaires afin de placer les implants dans les zones déficitaires en os.

La chirurgie pré-implantaire est l’ensemble des interventions réalisées avant (ou pendant) la pose d’implants dentaires afin d’améliorer le volume et la qualité de l’os et de la gencive autour des implants. En effet, les implants dentaires devant être posés dans un os qui ne présente pas d’irrégularités, de manques ou de défauts, il est parfois nécessaire de procéder à ces interventions afin de corriger ces défauts.

Le choix du type de chirurgie pré-implantaire se fait selon l’importance du défaut et sa localisation. Dans les cas où le défaut est important ou étendu, il est nécessaire de réaliser la chirurgie avant la pose des implants. Mais si le défaut est plus limité, et que l’os résiduel permet déjà la pose et la stabilité des implants, ceux-ci sont posés en même temps que la chirurgie de correction des défauts.

Actes

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Comblement osseux
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Greffe sinus
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Greffe osseuse 3D

Comblement osseux

Le comblement osseux permet de corriger un défaut osseux de petite ou moyenne taille. Cette intervention est destinée à combler un défaut « en creux » mais qui présente encore des parois osseuses suffisantes pour prendre appui.

  • En quoi consiste un comblement osseux ?

    Il s’agit d’utiliser un biomatériau sous forme de petits grains qui se résorbent très peu. Ceux-ci sont appliqués et condensés dans le défaut osseux. Une membrane en collagène résorbable ou en titane est appliquée par-dessus pour protéger le biomatériau et pour empêcher la gencive de reprendre sa place contre le défaut osseux. Pour fonctionner, les techniques de comblement osseux utilisent le principe de la cicatrisation dirigée (ou guidée) : en créant une sorte de vide entre la gencive et l’os natif, le biomatériau et la membrane empêchent la gencive de le combler, et obligent l’os natif à combler ce vide et à intégrer le biomatériau de comblement. Quelques mois après l’intervention, on obtient donc un volume osseux plus important et un défaut osseux comblé.

  • Comment se déroule un comblement osseux ?

    Il s’agit d’une intervention relativement fréquente, avec un protocole sûr et bien établi.

    L’intervention se déroule en général sous anesthésie locale mais peut aussi être réalisée sous anesthésie générale dans certains cas.

    La gencive est incisée afin d’accéder à l’os. Si les implants dentaires sont posés simultanément à la réalisation du comblement osseux, le forage implantaire est réalisé selon le protocole habituel.

    Le site du défaut osseux est préparé avec divers instruments. Le biomatériau est déposé et condensé sur le site opératoire. La membrane venant protéger le biomatériau est découpée et adaptée au site opératoire. Elle est ensuite fixée à l’aide de fil de suture résorbable ou de petits pins métalliques qui seront retirés quelques mois après. La gencive est ensuite travaillée de manière à lui donner plus de laxité pour recouvrir la membrane et le biomatériau. Des sutures sont ensuite réalisées afin de maintenir l’ensemble des tissus en place. Ils seront retirés 7 à 10 jours après l’intervention.

    Après 5 mois, les implants (s’ils n’avaient pas été posés le même jour que le comblement osseux) peuvent être posés.

  • Quelle est la nature du biomatériau mis en place ?

    Il s’agit d’une xénogreffe, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un biomatériau non humain. Bien évidemment, ce biomatériau est parfaitement biocompatible, sans risque sur le long terme tant pour les tissus en contact qu’au niveau du corps en général, et a subi un processus de stérilisation et de contrôle très strict de la part de son fabricant. Les fabricants sont eux-mêmes régulièrement contrôlés par les autorités nationales et européennes. Ces biomatériaux sont utilisés depuis des dizaines d’années sans problème. Il peut s’agir de bio-verres ou d’os bovin déprotéiné dont seule a été conservée la matrice osseuse minéralisée. Ce biomatériau peut aussi être mélangé à de l’os natif du patient, prélevé à proximité.

  • Quelles sont les suites opératoires ?

    Comme pour toute intervention chirurgicale, le soulevé de la membrane sinusienne est susceptible d’entrainer quelques suites opératoires, variables selon le patient et la complexité de l’acte. Ces manifestations diverses correspondent au processus normal de cicatrisation et ne doivent pas vous inquiéter.

    En général, la réalisation d’une greffe sous-sinusienne entraine une douleur faible à modérée et ne dure que quelques dizaines d’heures à quelques jours. La pose des implants dentaires simultanément au soulevé de la membrane sinusienne n’augmente pas les douleurs post-opératoires. Ces douleurs sont très bien soulagées par la simple prise de médicaments antalgiques durant quelques jours, parfois associée à la prise de médicaments anti-inflammatoires.

    Les autres suites classiques peuvent également inclure :

        • Un gonflement au niveau des joues (œdème) peut parfois apparaitre ; il sera limité par l’application de glaçons sur les joues et disparaitra sous 2 à 4 jours.
        • Un « bleu » (ecchymose) sur les joues peut dans de rares cas apparaitre ; il disparaitra en quelques jours.

     

    Les suites opératoires restent donc assez simples. Elles sont la plupart du temps inférieures à celles d’une extraction dentaire. De fortes douleurs doivent plutôt évoquer une complication qu’une suite opératoire habituelle.

Elévation du plancher sous-sinusien

Également appelé « soulevé de la membrane sinusienne » ou « greffe sous-sinusienne », ou encore « comblement osseux sous-sinusien ». Il s’agit d’une intervention qui ne concerne que le maxillaire postérieur (l’arrière de la mâchoire supérieure), dans la zone où se situent les sinus maxillaires.

Cette intervention permet de corriger un manque de hauteur d’os, même important, dans cette zone. En effet, après extraction des dents postérieures au maxillaire, outre la fonte osseuse liée à la cicatrisation des alvéoles dentaires où se situaient les dents, les sinus maxillaires ont tendance à « s’étaler » et à diminuer encore plus la hauteur d’os disponible.

Les sinus maxillaires sont des cavités creuses situées au-dessus des dents postérieures au maxillaire. Elles sont tapissées d’une membrane respiratoire et sont reliées aux fosses nasales.

On distingue 2 types d’élévations du plancher sous-sinusien différents :

  • Par voie crestale, c’est-à-dire en passant par la crête osseuse où se trouvaient les dents et où sont placés les implants. Cette technique permet des gains limités à quelques millimètres et est utilisée simultanément à la pose des implants.
  • Par voie latérale, c’est-à-dire en passant par une petite fenêtre d’accès réalisée sur le versant jugal de l’os, au niveau du sinus maxillaire. Cette technique permet des gains d’un centimètre ou plus. S’il existe encore assez d’os natif pour ancrer les implants, ceux-ci peuvent être posés simultanément à la greffe sous-sinusienne, sinon, ils seront placés quelques mois après, une fois la greffe complètement cicatrisée.
  • Comment se déroule une greffe sous-sinusienne ?

    Parce que les protocoles opératoires sont très différents, il convient de distinguer le type d’élévation du plancher sous-sinusien qui sera réalisé : soit par voie crestale, soit par voie latérale.

    Dans les deux cas, cela reste un geste sûr avec un protocole précis qui n’entraine aucun préjudice aux sinus maxillaires ou aux fosses nasales.

    L’intervention se déroule en général sous anesthésie locale mais peut aussi être réalisée sous anesthésie générale dans certains cas.

    Dans le cas d’un soulevé de la membrane sinusienne par voie crestale, la gencive est incisée et le forage implantaire est réalisé selon le protocole habituel. Des ostéotomes sont ensuite placés dans le forage implantaire. Ce sont des sortes de longs cylindres avec un diamètre calibré. En tapotant dessus, cela permet de soulever une « carotte » osseuse vers le sinus et de gagner quelques millimètres. Cette procédure est réalisée plusieurs fois selon des diamètres d’ostéotomes croissants jusqu’à obtenir le diamètre final adapté à la taille de l’implant qui sera posé. Ainsi, on forme littéralement une « bosse osseuse » en « déformant » le plancher sinusien. L’implant dentaire est ensuite placé dans ce logement.

    Dans le cas d’un soulevé de la membrane sinusienne par voie latérale, la gencive est incisée puis on accède à l’os par sa face latérale, côté joue. À l’aide d’une fraise à os stérile, une fenêtre est réalisée pour accéder au sinus maxillaire. Une fois arrivé au niveau de la membrane tapissant le sinus maxillaire, celle-ci est très délicatement décollée afin de former un espace vide entre l’os du maxillaire où seront placé les implants et cette membrane. L’espace créé est comblé à l’aide d’un biomatériau de comblement peu résorbable. La fenêtre est ensuite protégée par l’application d’une membrane de collagène qui est maintenue par des points de sutures en fil résorbable. La gencive est ensuite replacée et suturée. Les fils fixant la gencive seront à retirer sous 7 à 10 jours.

    L’espace créé entre la membrane sinusienne et l’os va petit à petit se calcifier et former un os nouveau, augmentant ainsi la hauteur disponible pour poser des implants adaptés.

    Après cicatrisation de 4 à 6 mois, les implants (s’ils n’avaient pas été posés le même jour que la greffe sous-sinusienne) peuvent être posés.

  • Quelle est la nature du biomatériau mis en place ?

    Il s’agit d’une xénogreffe, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un biomatériau non humain. Bien évidemment, ce biomatériau est parfaitement biocompatible, sans risque sur le long terme tant pour les tissus en contact qu’au niveau du corps en général, et a subi un processus de stérilisation et de contrôle très strict de la part de son fabricant. Les fabricants sont eux-mêmes régulièrement contrôlés par les autorités nationales et européennes. Ces biomatériaux sont utilisés depuis des dizaines d’années sans problème. Il peut s’agir de bio-verres ou d’os bovin déprotéiné dont seule a été conservée la matrice osseuse minéralisée. Ce biomatériau peut aussi être mélangé à de l’os natif du patient, prélevé ailleurs dans la cavité orale.

  • Quelles sont les suites opératoires ?

    Comme pour toute intervention chirurgicale, le soulevé de la membrane sinusienne est susceptible d’entrainer quelques suites opératoires, variables selon le patient et la complexité de l’acte. Ces manifestations diverses correspondent au processus normal de cicatrisation et ne doivent pas vous inquiéter.

    En général, la réalisation d’une greffe sous-sinusienne entraine une douleur faible à modérée et ne dure que quelques dizaines d’heures à quelques jours. La pose des implants dentaires simultanément au soulevé de la membrane sinusienne n’augmente pas les douleurs post-opératoires. Ces douleurs sont très bien soulagées par la simple prise de médicaments antalgiques durant quelques jours, parfois associée à la prise de médicaments anti-inflammatoires.

    Les autres suites classiques peuvent également inclure :

        • Un gonflement au niveau des joues (œdème) peut parfois apparaitre ; il sera limité par l’application de glaçons sur les joues et disparaitra sous 2 à 4 jours.
        • Un « bleu » (ecchymose) sur les joues peut dans de rares cas apparaitre ; il disparaitra en quelques jours.

     

    Les suites opératoires restent donc assez simples. Elles sont la plupart du temps inférieures à celles d’une extraction dentaire. De fortes douleurs doivent plutôt évoquer une complication qu’une suite opératoire habituelle.

Greffe osseuse 3D autogène

Les greffes osseuses 3D permettent de corriger des défauts osseux de taille moyenne à importante et dans les trois dimensions de l’espace (épaisseur, hauteur, longueur, d’où le suffixe « 3D »). Les greffes osseuses recréent des parois osseuses complètes et des volumes osseux importants afin de placer des implants dentaires qui n’auraient pu être posés sinon.

Ces greffes osseuses sont dites « autogènes », cela signifie que le patient est son propre donneur : l’os est prélevé là où il est abondant pour le greffer là où il est en quantité insuffisante pour poser les implants dentaires.

  • En quoi consiste une greffe osseuse autogène ?

    Il s’agit d’une fraction d’os prélevée chez le patient, travaillée et adaptée ensuite afin de la greffer dans une zone déficitaire en os. L’os peut être prélevé soit à l’arrière de la mâchoire inférieure (zone des dents de sagesse et à l’arrière de celle-ci), soit au niveau du menton. Ces deux zones sont privilégiées car abondantes en os.

    Le prélèvement osseux se fait par l’intérieur de la bouche (comme une extraction de dents de sagesse, par exemple), et n’entraine aucun préjudice esthétique externe ni aucune fragilisation de la mâchoire. L’os se régénéra en quelques semaines/mois comme lors de n’importe quel geste chirurgical (le cas des extractions dentaires est le plus connu, la cicatrisation se fera de la même manière). L’os prélevé est ensuite façonné de manière à l’adapter au défaut osseux. La greffe cicatrise en 4 à 5 mois et permet d’obtenir un volume osseux suffisant pour placer dans un second temps les implants dentaires.

  • Comment se déroule une greffe osseuse 3D autogène ?

    Il s’agit d’une intervention avec un protocole sûr et bien établi.

    L’intervention se déroule en général sous anesthésie locale mais peut aussi être réalisée sous anesthésie générale dans certains cas (greffes les plus importantes en taille ou greffes multiples).

    Au niveau du site receveur, la gencive est incisée pour accéder au déficit osseux, puis la gencive est incisée au niveau du site donneur (arrière de la mâchoire du bas ou au niveau antérieur dans la zone du menton) afin d’accéder à l’os. L’accès se fait toujours par l’intérieur de la bouche, il n’y a pas d’incision au niveau extérieur.

    Au niveau du site donneur, l’os est prélevé à l’aide de petites fraises à os, de petits disques chirurgicaux et de ciseaux à os adaptés, de la manière la moins traumatique possible pour ne pas abîmer le prélèvement.

    L’os prélevé est travaillé de manière à obtenir une paroi osseuse qui servira de « coffrage » pour la greffe.

    Cette paroi osseuse servant de « coffrage » est fixée sur le site receveur grâce à de petites vis d’ostéosynthèse afin de récréer les parois osseuses disparues. L’espace entre cette paroi osseuse recréée et l’os natif (d’origine) est comblé ensuite par des petits « copeaux » d’os.

    La gencive est ensuite refermée en recouvrant soigneusement la greffe osseuse. Celle-ci cicatrise en 4-5 mois. Les vis d’ostéosynthèse, devenues inutiles une fois la greffe prise, sont retirées en même temps que les implants sont posés.

  • Quelles sont les suites opératoires ?

    Comme pour toute intervention chirurgicale, la réalisation d’une greffe osseuse autogène est susceptible d’entrainer des suites opératoires, variables selon le patient et la complexité de l’acte. Ces manifestations diverses correspondent au processus normal de cicatrisation et ne doivent pas vous inquiéter.

    En général, la réalisation d’une greffe osseuse entraine une douleur modérée et ne dure que 5 à 10 jours. Des douleurs un peu plus importantes peuvent survenir lors des greffes les plus complexes ou de grande ampleur. Ces douleurs sont bien soulagées par la simple prise de médicaments antalgiques durant quelques jours, associée à la prise de médicaments anti-inflammatoires et antibiotiques.

    Les autres suites classiques peuvent également inclure :

        • Un gonflement au niveau des joues et/ou du menton (œdème) peut souvent apparaitre ; il sera limité par l’application de glaçons sur les joues et/ou le menton et disparaitra sous 3 à 5 jours.
        • Des difficultés à ouvrir la bouche en grand (trismus) sont constatées parfois du fait prélèvement osseux à l’arrière de la mâchoire. Elles disparaissent en 3 à 5 jours, en même temps que l’œdème.
        • Un « bleu » (ecchymose) sur les joues ou le menton peut dans quelques cas apparaitre ; il disparaitra en quelques jours.

     

    Les suites opératoires restent modérées. Elles sont la plupart du temps inférieures ou similaires à celles d’une extraction de dents de sagesse. De fortes douleurs doivent plutôt évoquer une complication qu’une suite opératoire habituelle.

Consignes post-opératoires

Prenez le temps de lire attentivement ces recommandations afin d’éviter une complication post-opératoire :

      • Le tabac sous toutes ses formes (y compris la cigarette électronique) augmente drastiquement le taux d’échec des chirurgies implantaires, des greffes osseuses, des comblements osseux ou des comblements sous-sinusiens (greffe sous-sinusienne). Il est impératif d’arrêter de fumer ; dans le cas contraire vous risquez un rejet de vos implants ou de votre greffe. Le tabac perturbe la coagulation et la cicatrisation et entraine également de très vives douleurs. L’alcool sous quelque forme que ce soit est également à proscrire formellement pendant 5 à 10 jours car il perturbe aussi la coagulation ainsi que la cicatrisation.
      • L’hygiène bucco-dentaire est primordiale ! Brossez méticuleusement les dents et la langue après chaque repas dès le repas qui suit l’intervention. Les plaies doivent également être correctement nettoyées après chaque repas à l’aide d’une brosse post-chirurgicale extra-souple ou d’une compresse propre. À défaut, utilisez une brosse à dent classique (non électrique) en appuyant moins fort sur les plaies. Veillez à bien vérifier qu’il ne reste pas de débris alimentaires à proximité des plaies et à les retirer le cas échéant.
      • Éviter de manger de petits aliments tels que semoule, riz, blé, carottes râpées, vermicelles, etc. durant une dizaine de jours. En effet ceux-ci se faufilent facilement dans les plaies et entrainent des infections quelques jours après s’ils persistent dans la plaie. Privilégiez une alimentation assez tendre, sans nécessairement ne manger que de la purée ou des soupes.
      • Ne mangez pas trop chaud, mangez tiède ou froid durant quelques jours.
      • Si une prothèse provisoire fixe ou amovible a été placée sur votre/vos implant(s), celle-ci n’a qu’une visée esthétique ; il est donc absolument nécessaire de ne pas appliquer de forces dessus (pas de mastication, pas de choc ou de pressions appliquées dessus ou latéralement). Si elle est amovible, retirez-la délicatement dès que possible et nettoyez-la régulièrement (après chaque repas).
      • En cas de greffe osseuse ou de comblement osseux, et lorsqu’une prothèse provisoire amovible est placée sur la zone greffée ou comblée, celle-ci ne doit pas être portée durant 3 semaines. Si pour des raisons esthétiques la prothèse doit être portée (dents visibles…), la prothèse doit absolument être retouchée de manière à ne pas comprimer la zone opérée, et ne doit en aucun cas servir à mastiquer les aliments. Toute compression ou toute force appliquée sur une greffe osseuse ou un comblement osseux entraine soit l’échec de la procédure, soit des résultats nettement amoindris, ce qui peut compromettre la pose des implants dentaires, ou un résultat esthétique et/ou fonctionnel insatisfaisant.
      • La douleur est une suite normale dans ce type d’intervention : n’attendez pas de percevoir la douleur pour prendre les médicaments antalgiques qui vous ont été prescrit. Prenez-les en anticipant la douleur et à intervalle régulier. Vous pouvez aussi appliquer de la glace sur les joues.
      • Si la douleur est trop forte ou que votre traitement n’est pas suffisamment efficace, n’augmentez pas les doses ! Reprenez contact avec nous afin d’adapter votre traitement et de vérifier s’il n’y a pas une complication.
      • Évitez de maintenir les zones opérées au chaud : exposition en plein soleil, écharpe sur les joues…
      • Évitez toute activité physique importante (course à pied, vélo, natation…) ou potentiellement violente (sports de combat, sports collectifs…) durant 15 à 21 jours.
      • Un saignement léger des plaies n’est pas anormal, surtout après les repas et/ou après brossage des dents. Si nécessaire, mordez délicatement sur une compresse propre et sèche que vous aurez pliée durant 10 à 15 minutes. Renouvelez si nécessaire. En cas de persistance du saignement ou en cas de saignement abondant, reprenez contact rapidement avec nous.
      • Attendez 24 à 48H avant de commencer les bains de bouche. Ceux-ci doivent être réalisés de manière délicate : évitez de gonfler/dégonfler les joues trop brutalement, recracher de manière douce et passive le bain de bouche.