Chirurgie orale

Domaine large, la chirurgie orale concerne les dents, les mâchoires et tous les tissus avoisinants. Nous intervenons sur l’ensemble de ce domaine : extraction des dents de sagesse, traitement des kystes et infections, des communications bucco-sinusiennes…

Actes

Dents de sagesse
Dent surnuméraire
Extraction multiple
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Dégagement chirurgical en orthodontie
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Mini-vis
Résection
Kyste

Extraction des dents de sagesse

Les dents de sagesse (ou 3e molaires) sont les dents les plus postérieures dans la cavité orale. Elles sont au nombre de quatre (2 en haut, 2 en bas, à gauche et à droite), même si parfois certaines voire toutes sont absentes (on parle alors d’agénésie des 3e molaires). Elles sont les dernières à faire leur éruption en bouche (entre 15 et 19 ans), et c’est souvent pour cette raison qu’elles ont parfois du mal à trouver leur place sur l’arcade dentaire, entrainant douleurs et infections à répétition. La formation de leurs racines se terminent entre 18 et 22 ans environ.

Lorsque la dent est « entravée » dans son évolution normale ou si elle se trouve encore sous le niveau de la gencive, dans l’os, on parle de dent enclavée ou incluse.

  • Pourquoi extraire les dents de sagesse ?

    Les dents de sagesse ne sont pas extraites systématiquement mais uniquement lorsqu’elles posent problème ou qu’elles risquent d’en entrainer sur le long terme.

    S’il est prévisible que la place disponible sur les arcades dentaires est insuffisante pour accueillir les dents de sagesse, il est toujours préférable de ne pas attendre que des douleurs et des problèmes surviennent et de les extraire préventivement.

    Plusieurs raisons peuvent entrainer l’extraction des dents de sagesse :

        • Elles sont en mauvaise position ou bloquées par les 2e molaires ou elles n’auront pas suffisamment de place pour évoluer sans accident
        • Elles sont à l’origine de douleurs, d’inflammation de la gencive ou d’infections
        • Elles sont à l’origine de formation de kystes, certes bénins mais qui peuvent eux-mêmes entrainer des douleurs ou s’infecter, voire dans les cas les plus graves fragiliser la mandibule (os de la mâchoire inférieure) lorsque leur taille devient importante
        • Elles peuvent entrainer des caries ou des résorptions des 2e molaires lorsqu’elles sont en contact avec les 2e molaires, ce qui entraine souvent l’extraction d’une ou plusieurs des 2e molaires.
        • Elles peuvent perturber l’alignement des autres molaires et des prémolaires. Néanmoins, contrairement à une idée reçue répandue, elles ne sont pas seules responsables du déplacement des dents antérieures (incisives) ; même après extraction des dents de sagesse, les incisives peuvent continuer à se déplacer.
        • Elles peuvent être elles-mêmes cariées et ne plus pouvoir être soignées par des soins conservateurs.
  • Quand faut-il extraire les dents de sagesse ?

    Il est important d’avoir un suivi régulier auprès du dentiste ou de l’orthodontiste afin d’évaluer si les dents de sagesse pourront évoluer normalement et sans accident sur les arcades dentaires.

    Vous pouvez également solliciter un rendez-vous auprès de notre cabinet afin d’avoir l’avis d’un spécialiste en chirurgie orale.

    Pour cela, une radiographie dentaire panoramique est réalisée afin de visualiser les mâchoires, les germes des dents de sagesse et la place disponible sur les arcades dentaires. Si votre dentiste ou votre orthodontiste n’a pas la possibilité de réaliser une telle radiographie, nous pouvons la réaliser nous-même au cabinet.

    L’indication d’extraction des dents de sagesse est posée si les germes des dents de sagesse sont en malposition ou si leur taille est supérieure à la place disponible sur les arcades dentaires. L’indication d’extraction est renforcée si le/la patient(e) se plaint de douleurs ou d’inflammations gingivales chroniques dans la région des dents de sagesse.

    Une fois cette indication posée, l’âge idéal pour extraire des dents de sagesse se situe en général entre 15 et 17 ans ; en effet les racines ne sont pas encore complètement développées, et ainsi on réduit les risques de l’intervention et les suites opératoires. Néanmoins, chaque patient étant différent, une consultation préalable est toujours nécessaire afin de déterminer le meilleur moment pour intervenir. En tout état de cause, il est important de ne pas attendre les douleurs et complications potentielles pour consulter, l’extraction des dents de sagesse se compliquant avec l’édification des racines durant la vingtaine.

  • Comment se déroule l’extraction des dents de sagesse ?

    L’extraction des dents de sagesse est l’acte de chirurgie orale le plus pratiqué. C’est un acte sûr et avec un protocole opératoire bien établi.

    En général, lorsque l’indication d’extraction des dents de sagesse est posée, les 4 dents sont à extraire (comme nous sommes globalement symétriques, si la place manque d’un côté, elle manque aussi de l’autre côté).

    Les dents de sagesse peuvent être extraites :

        • soit sous anesthésie locale directement au cabinet dentaire : grâce à une infiltration de produit anesthésique, les zones des dents de sagesse sont « endormies » et les dents sont extraites, comme lors de n’importe quel soin dentaire (soins de caries, dévitalisation, etc.). Les extractions peuvent se faire en une fois (les 4 dents de sagesse) ou en 2 fois (2 dents de sagesse d’un côté puis les 2 autres dents de sagesse de l’autre côté ensuite).
        • Soit sous anesthésie générale à l’hôpital : le patient est complètement endormi durant l’acte d’extraction des dents. Dans ce cas, on retire toujours les dents en une seule fois. La plupart du temps, l’anesthésie générale est pratiquée pour les dents de sagesse les plus complexes, ou situées plus profondément dans l’os, ou encore chez les patients très stressés ou ayant des difficultés à garder la bouche ouverte.


    Nous pouvons vous proposer les deux types d’intervention : soit sous anesthésie locale directement au cabinet, soit sous anesthésie générale au Centre Hospitalier du Charolais-Brionnais de Paray-le-Monial.

    Si les dents sont partiellement sorties, l’extraction est simple et plus rapide. Lorsque les dents sont enclavées ou incluses, il est nécessaire de réaliser une extraction chirurgicale : la gencive est incisée pour accéder à l’os. Un dégagement chirurgical est réalisé jusqu’à atteindre le germe dentaire ou la dent de sagesse. Très souvent il est nécessaire de fractionner celle-ci afin de l’extraire plus simplement et de manière peu traumatique.

    Si la gencive a été incisée, des points de sutures sont réalisés. Ils sont résorbables et disparaissent en 1 à 3 semaines.

    L’intervention dure entre 15 et 30 minutes pour l’extraction des 4 dents de sagesse.

  • Quelles sont les suites opératoires ?

    Comme pour toute intervention chirurgicale, l’extraction des dents de sagesse est susceptible d’entrainer des suites post-opératoires variables selon le patient et selon la complexité de l’acte. Ces manifestations diverses correspondent au processus normal de cicatrisation et ne doivent pas vous inquiéter.

    Les dents de sagesse incluses ou enclavées présentent des suites plus importantes que les dents de sagesse semi-incluses ou presque entièrement évoluées, en particulier à la mandibule (mâchoire du bas).

    Les suites classiques sont :

        • Une douleur variable qui dure quelques jours, et qui devra être soulagée par la prise de médicaments antalgiques (qui luttent contre la douleur) et de médicaments anti-inflammatoires qui vous seront prescrits
        • Un gonflement au niveau des joues (œdème), qui sera limité par l’application de glaçons sur les joues
        • Des difficultés à ouvrir en grand la bouche (trismus) durant quelques jours
        • Un « bleu » (ecchymose) sur les joues peut parfois apparaitre et qui disparaitra en quelques jours également
        • Une gêne à la mastication et/ou une sensation de traction de la joue induite par les fils de sutures.

Consignes Post-Opératoires

Prenez le temps de lire attentivement ces recommandations afin d’éviter une complication post-opératoire :

  • L’alcool et le tabac (y compris la cigarette électronique) sont à proscrire formellement pendant au moins 5 à 10 jours. Ils perturbent la coagulation et la cicatrisation ce qui entraine de vives douleurs et des retards de cicatrisation.
  • L’hygiène bucco-dentaire est primordiale ! Brossez méticuleusement les dents et la langue après chaque repas dès le repas qui suit l’intervention. Les plaies doivent également être correctement nettoyées après chaque repas à l’aide d’une brosse post-chirurgicale extra-souple ou d’une compresse propre. À défaut, utilisez une brosse à dent classique (non électrique) en appuyant moins fort sur les plaies. Veillez à bien vérifier qu’il ne reste pas de débris alimentaires à proximité des plaies et à les retirer le cas échéant.
  • Éviter de manger de petits aliments tels que semoule, riz, blé, carottes râpées, vermicelles, etc. durant une dizaine de jours. En effet ceux-ci se faufilent facilement dans les plaies et entrainent des infections quelques jours après s’ils persistent dans la plaie. Privilégiez une alimentation assez tendre, sans nécessairement ne manger que de la purée ou des soupes.
  • Ne mangez pas trop chaud, mangez tiède ou froid durant quelques jours.
  • Appliquez au plus vite de la glace sur les joues (glaçons dans un sachet congélation, ou « pack congélation » pour glacière emballés dans un linge), et ceci durant quelques heures pour limiter l’œdème et la douleur.
  • La douleur est une suite normale dans ce type d’intervention : n’attendez pas de percevoir la douleur pour prendre les médicaments antalgiques qui vous ont été prescrit. Prenez-les en anticipant la douleur et à intervalle régulier.
  • Si la douleur est trop forte ou que votre traitement n’est pas suffisamment efficace, n’augmentez pas les doses ! Reprenez contact avec nous afin d’adapter votre traitement et de vérifier s’il n’y a pas une complication.
  • Évitez de maintenir les zones opérées au chaud : exposition en plein soleil, écharpe sur les joues…
  • Évitez toute activité physique importante (course à pied, vélo, natation…) ou potentiellement violente (sports de combat, sports collectifs…) durant 4 à 7 jours. Une dispense pour les établissements scolaires peut vous être rédigée, sur demande de votre part.
  • Un saignement léger des plaies n’est pas anormal, surtout après les repas et/ou après brossage des dents. Si nécessaire, mordez fermement sur une compresse propre et sèche que vous aurez pliée durant 10 à 15 minutes. Renouvelez si nécessaire. En cas de persistance du saignement ou en cas de saignement abondant, reprenez contact rapidement avec nous.
  • Attendez 24 à 48H avant de commencer les bains de bouche. Ceux-ci doivent être réalisés de manière délicate : évitez de gonfler/dégonfler les joues trop brutalement, recracher de manière douce et passive le bain de bouche.

Extraction d’odontomes et dents surnuméraires

Dans certains cas, on observe parfois la formation de dents supplémentaires, « en trop ». Soit celles-ci sont bien formées et ont la forme d’une vraie dent (parfois de plus petite taille) et dans ce cas on parle de dent surnuméraire, soit elles sont malformées et dans ce cas on parle d’odontome.

Même si elles restent assez rares, on peut les retrouver enclavées à divers endroits dans les mâchoires et elles sont presque toujours dans l’impossibilité d’évoluer normalement sur les arcades dentaires. Pire encore, elles sont souvent source de problèmes plus graves, notamment en gênant l’évolution des dents définitives normales, en entrainant des déplacements des dents anarchiques ou encore en entrainant des douleurs ou des phénomènes inflammatoires.

Elles sont souvent découvertes par hasard sur une radiographie lors d’un bilan dentaire ou orthodontique.

  • Pourquoi extraire les odontomes et les dents surnuméraires ?

    Dans presque tous les cas, elles sont à retirer car ne présentent aucun intérêt pour la mastication et interfèrent avec l’évolution normale des autres dents, même en l’absence de douleurs.

    Comme pour les dents de sagesse en malposition, elles peuvent aussi être la source d’autres désagréments, tels que douleurs, gène, infections ou lésion/résorption des dents voisines.

  • Quand faut-il extraire un odontome ou une dent surnuméraire ?

    Dès que possible, compte tenu de la gêne pour les autres dents que représente ce type de dent. Si une dent surnuméraire est suspectée sur une radiographie dentaire classique, un bilan radiologique plus complet peut être nécessaire afin de confirmer la présence de cette dent et de préciser sa localisation exacte, notamment à l’aide d’une radiographie 3D appelée Cone Beam. Étant équipés d’un tel appareil, nous pourrons réaliser cet examen radiologique si nécessaire lors de votre prise en charge à notre cabinet. 

  • Comment se déroule l’extraction d’un odontome ou d’une dent surnuméraire ?

    Même si les dents surnuméraires restent relativement rares, leur extraction reste un acte sûr et avec un protocole opératoire bien établi, proche de celui d’extraction des dents de sagesse.

    Les odontomes et dents surnuméraires peuvent être extraites :

        • soit sous anesthésie locale directement au cabinet dentaire : grâce à une infiltration de produit anesthésique, la ou les zone(s) où se trouvent les éléments dentaires surnuméraires sont « endormies » et les dents sont extraites, comme lors de n’importe quel soin dentaire (soins de caries, dévitalisation, etc.). S’il existe des dents surnuméraires des 2 côtés, les extractions peuvent se faire en une fois ou en 2 fois (un côté puis l’autre côté).
        • Soit sous anesthésie générale à l’hôpital : le patient est complètement endormi durant l’acte d’extraction des dents. Dans ce cas, on retire toujours les dents en une seule fois. La plupart du temps, l’anesthésie générale est pratiquée pour les dents surnuméraires les plus difficilement accessibles, ou situées plus profondément dans l’os, ou encore chez les patients très stressés ou ayant des difficultés à garder la bouche ouverte.


    Nous pouvons vous proposer les deux types d’intervention : soit sous anesthésie locale directement au cabinet, soit sous anesthésie générale au Centre Hospitalier du Charolais-Brionnais de Paray-le-Monial.

    Si les dents sont partiellement sorties, l’extraction est simple et plus rapide. Lorsque les dents sont enclavées ou incluses, il est nécessaire de réaliser une extraction chirurgicale : la gencive est incisée pour accéder à l’os. Un dégagement chirurgical est réalisé jusqu’à atteindre l’odontome ou la dent surnuméraire. En général, des points de sutures sont réalisés. Ils sont résorbables et disparaissent en 1 à 3 semaines.

    L’intervention dure entre 10 et 40 minutes selon le nombre, la localisation et la complexité d’extraction des dents surnuméraires.

  • Quelles sont les suites opératoires ?

    Comme pour toute intervention chirurgicale, l’extraction de dents surnuméraires ou d’odontomes est susceptible d’entrainer des suites post-opératoires variables selon la localisation de celles-ci, selon le patient et selon la complexité de l’acte. Ces manifestations diverses correspondent au processus normal de cicatrisation et ne doivent pas vous inquiéter.

    Les dents surnuméraires incluses ou enclavées présentent des suites plus lourdes que les dents surnuméraires qui sont parvenues sur l’arcade dentaire.

    Les suites classiques sont :

        • Une douleur variable qui dure quelques jours, et qui devra être soulagée par la prise de médicaments antalgiques (qui luttent contre la douleur) et de médicaments anti-inflammatoires qui vous seront prescrits
        • Un gonflement au niveau des joues, du menton ou des lèvres (œdème), qui sera limité par l’application de glaçons sur la ou les zone(s) opérée(s)
        • Des difficultés à ouvrir en grand la bouche (trismus) durant quelques jours
        • Un « bleu » (ecchymose) sur les joues ou le menton peut parfois apparaitre et qui disparaitra en quelques jours également
        • Une gêne à la mastication et/ou une sensation de traction de la joue induite par les fils de sutures.

Consignes post-opératoires

Prenez le temps de lire attentivement ces recommandations afin d’éviter une complication post-opératoire :

  • L’alcool et le tabac (y compris la cigarette électronique) sont à proscrire formellement pendant au moins 5 à 10 jours. Ils perturbent la coagulation et la cicatrisation ce qui entraine de vives douleurs et des retards de cicatrisation.
  • L’hygiène bucco-dentaire est primordiale ! Brossez méticuleusement les dents et la langue après chaque repas dès le repas qui suit l’intervention. Les plaies doivent également être correctement nettoyées après chaque repas à l’aide d’une brosse post-chirurgicale extra-souple ou d’une compresse propre. À défaut, utilisez une brosse à dent classique (non électrique) en appuyant moins fort sur les plaies. Veillez à bien vérifier qu’il ne reste pas de débris alimentaires à proximité des plaies et à les retirer le cas échéant.
  • Éviter de manger de petits aliments tels que semoule, riz, blé, carottes râpées, vermicelles, etc. durant une dizaine de jours. En effet ceux-ci se faufilent facilement dans les plaies et entrainent des infections quelques jours après s’ils persistent dans la plaie. Privilégiez une alimentation assez tendre, sans nécessairement ne manger que de la purée ou des soupes.
  • Ne mangez pas trop chaud, mangez tiède ou froid durant quelques jours.
  • Appliquez au plus vite de la glace sur les joues (glaçons dans un sachet congélation, ou « pack congélation » pour glacière emballés dans un linge), et ceci durant quelques heures pour limiter l’œdème et la douleur.
  • La douleur est une suite normale dans ce type d’intervention : n’attendez pas de percevoir la douleur pour prendre les médicaments antalgiques qui vous ont été prescrit. Prenez-les en anticipant la douleur et à intervalle régulier.
  • Si la douleur est trop forte ou que votre traitement n’est pas suffisamment efficace, n’augmentez pas les doses ! Reprenez contact avec nous afin d’adapter votre traitement et de vérifier s’il n’y a pas une complication.
  • Évitez de maintenir les zones opérées au chaud : exposition en plein soleil, écharpe sur les joues…
  • Évitez toute activité physique importante (course à pied, vélo, natation…) ou potentiellement violente (sports de combat, sports collectifs…) durant 4 à 7 jours. Une dispense pour les établissements scolaires peut vous être rédigée, sur demande de votre part.
  • Un saignement léger des plaies n’est pas anormal, surtout après les repas et/ou après brossage des dents. Si nécessaire, mordez fermement sur une compresse propre et sèche que vous aurez pliée durant 10 à 15 minutes. Renouvelez si nécessaire. En cas de persistance du saignement ou en cas de saignement abondant, reprenez contact rapidement avec nous.
  • Attendez 24 à 48H avant de commencer les bains de bouche. Ceux-ci doivent être réalisés de manière délicate : évitez de gonfler/dégonfler les joues trop brutalement, recracher de manière douce et passive le bain de bouche.

Extractions dentaires multiples et élimination des foyers infectieux bucco-dentaires

Un médecin généraliste ou spécialiste peut vous adresser au cabinet afin de rechercher des foyers infectieux bucco-dentaires (dents infectées, kystes, infections au niveau des gencives…).

Ce bilan peut être demandé pour diverses raisons :

    • Pour éviter l’apparition d’infections graves au niveau de la cavité orale ou ailleurs (au niveau du cœur, des poumons ou du cerveau par exemple)
    • Pour équilibrer une maladie chronique telle que le diabète
    • Avant de mettre en place un traitement lourd qui peut favoriser les infections : chimiothérapie, radiothérapie, etc.
    • Avant de subir une intervention chirurgicale lourde (pose de prothèses articulaires, intervention au niveau cardiaque, etc.)
  • Pourquoi extraire les dents délabrées ?

    Ces dents et les foyers infectieux dont elles sont porteuses représentent pour toute personne un risque à moyen et à long termes de complications infectieuses graves au niveau maxillo-facial ou ailleurs : au niveau cardiaque (endocardite, péricardite), cérébral, pulmonaire… Ce risque devient critique lorsqu’une intervention lourde doit être réalisée ou un traitement lourd instauré. En effet, les bactéries buccales peuvent voyager dans le sang et se fixer sur une prothèse (articulaire ou au niveau d’une valve cardiaque par exemple), ce qui entrainera une infection grave au niveau de cette prothèse. De même, les foyers infectieux au niveau buccal peuvent « flamber » lorsqu’un traitement contre le cancer ou contre une maladie inflammatoire chronique est prescrit et ainsi provoquer des situations dramatiques.

    C’est pourquoi il est absolument nécessaire d’extraire rapidement les dents non conservables ou porteuses d’infections latentes. Il n’est souvent pas possible de soigner ces dents car la cicatrisation des infections n’est pas garantie et n’est pas suffisamment prompt pour une mise en œuvre rapide des traitements envisagés.

  • Quand faut-il extraire ?

    L’urgence qui préside souvent à la mise en place de tels traitements (chimiothérapie) nécessite que les foyers infectieux soient éliminés au plus vite. Dans les autres cas, même si l’urgence est moindre, il est essentiel de ne pas attendre une complication pour agir.

  • Comment se déroule les extractions dentaires multiples ?

    Les extractions multiples peuvent être réalisées :

        • soit sous anesthésie locale directement au cabinet dentaire : grâce à une infiltration de produit anesthésique, la ou les zone(s) où se trouvent les dents à extraire sont « endormies » et celles-ci sont extraites, comme lors de n’importe quel soin dentaire (soins de caries, dévitalisation, etc.). En cas de grand nombre de dents à extraire, le geste peut être fractionné en 2 ou 3 séances.
        • Soit sous anesthésie générale à l’hôpital : le patient est complètement endormi durant l’acte d’extraction des dents. Dans ce cas, on retire toujours toutes les dents en une seule fois. La plupart du temps, l’anesthésie générale est pratiquée lorsqu’un grand nombre de dents est à extraire, ou en cas de situations urgentes, si la réalisation de plusieurs séances ferait perdre trop de temps, ou encore chez les patients très stressés ou ayant des difficultés à garder la bouche ouverte.

    Nous pouvons vous proposer les deux types d’intervention : soit sous anesthésie locale directement au cabinet, soit sous anesthésie générale au Centre Hospitalier du Charolais-Brionnais de Paray-le-Monial.

    En général, quelques points de sutures sont réalisés. Ils sont résorbables et disparaissent en 1 à 3 semaines.

    L’intervention dure entre 15 et 45 minutes selon le nombre, la localisation et la complexité d’extraction des dents.

    Une prothèse dentaire provisoire pourra être posée à l’issue de l’intervention.

  • Quelles sont les suites opératoires ?

    Comme pour toute intervention chirurgicale, l’extraction de plusieurs dents est susceptible d’entrainer des suites post-opératoires variables selon leur nombre, selon le patient et selon la complexité de l’acte. Ces manifestations diverses correspondent au processus normal de cicatrisation et ne doivent pas vous inquiéter.

    Les suites classiques sont :

        • Une douleur variable qui dure quelques jours, et qui devra être soulagée par la prise de médicaments antalgiques (qui luttent contre la douleur) qui vous seront prescrits
        • Un gonflement au niveau des joues, du menton ou des lèvres (œdème), qui sera limité par l’application de glaçons sur la ou les zone(s) opérée(s)
        • Des difficultés à ouvrir en grand la bouche (trismus) durant quelques jours
        • Un « bleu » (ecchymose) sur les joues ou le menton peut parfois apparaitre et qui disparaitra en quelques jours également
        • Une gêne à la mastication et/ou une sensation de traction de la joue induite par les fils de sutures.

Consignes Post-Opératoires

Prenez le temps de lire attentivement ces recommandations afin d’éviter une complication post-opératoire :

  • L’alcool et le tabac (y compris la cigarette électronique) sont à proscrire formellement pendant au moins 5 à 10 jours. Ils perturbent la coagulation et la cicatrisation ce qui entraine de vives douleurs et des retards de cicatrisation.
  • L’hygiène bucco-dentaire est primordiale ! Brossez méticuleusement les dents restantes et la langue après chaque repas dès le repas qui suit l’intervention. Les plaies doivent également être correctement nettoyées après chaque repas à l’aide d’une brosse post-chirurgicale extra-souple ou d’une compresse propre. À défaut, utilisez une brosse à dent classique (non électrique) en appuyant moins fort sur les plaies. Veillez à bien vérifier qu’il ne reste pas de débris alimentaires à proximité des plaies et à les retirer le cas échéant.
  • En cas de pose d’une prothèse dentaire provisoire immédiatement après l’intervention, vous devez la retirer systématiquement pour la nettoyer et nettoyer les plaies, après chaque repas. Si vous utilisez de la colle, veillez à ne pas en mettre au niveau des zones opérée, cela entrainerait des complications post-opératoires (infection, douleurs…). La quantité utilisée doit être très faible.
  • Éviter de manger de petits aliments tels que semoule, riz, blé, carottes râpées, vermicelles, etc. durant une dizaine de jours. En effet ceux-ci se faufilent facilement dans les plaies et entrainent des infections quelques jours après s’ils persistent dans la plaie. Privilégiez une alimentation assez tendre, sans nécessairement ne manger que de la purée ou des soupes.
  • Ne mangez pas trop chaud, mangez tiède ou froid durant quelques jours.
  • Appliquez au plus vite de la glace sur les joues (glaçons dans un sachet congélation, ou « pack congélation » pour glacière emballés dans un linge), et ceci durant quelques heures pour limiter l’œdème et la douleur.
  • La douleur est une suite normale dans ce type d’intervention : n’attendez pas de percevoir la douleur pour prendre les médicaments antalgiques qui vous ont été prescrit. Prenez-les en anticipant la douleur et à intervalle régulier.
  • Si la douleur est trop forte ou que votre traitement n’est pas suffisamment efficace, n’augmentez pas les doses ! Reprenez contact avec nous afin d’adapter votre traitement et de vérifier s’il n’y a pas une complication.
  • Évitez de maintenir les zones opérées au chaud : exposition en plein soleil, écharpe sur les joues…
  • Évitez toute activité physique importante (course à pied, vélo, natation…) ou potentiellement violente (sports de combat, sports collectifs…) durant 4 à 7 jours. Une dispense pour les établissements scolaires peut vous être rédigée, sur demande de votre part.
  • Un saignement léger des plaies n’est pas anormal, surtout après les repas et/ou après brossage des dents. Si nécessaire, mordez fermement sur une compresse propre et sèche que vous aurez pliée durant 10 à 15 minutes. Renouvelez si nécessaire. En cas de persistance du saignement ou en cas de saignement abondant, reprenez contact rapidement avec nous.
  • Attendez 24 à 48H avant de commencer les bains de bouche. Ceux-ci doivent être réalisés de manière délicate : évitez de gonfler/dégonfler les joues trop brutalement, recracher de manière douce et passive le bain de bouche.

Dégagement chirurgical des dents retenues lors d’un traitement orthodontique

Une dent est dite retenue lorsqu’elle n’a pas fait son éruption sur l’arcade dentaire au-delà de la période normale d’éruption. Cela concerne la plupart du temps les canines, en particulier les canines du maxillaire (la mâchoire supérieure). Mais cela peut aussi concerner des incisives, des prémolaires voire des molaires.

La plupart du temps, les dents ne parviennent pas à évoluer sur l’arcade dentaire du fait d’un manque de place sur celle-ci. Plus rarement, leur évolution peut aussi être entravée par la présence d’une dent surnuméraire ou d’un odontome qui leur « barre la route ». Dans ce cas, il est nécessaire de procéder également à l’extraction de cette dent surnuméraire.

  • Pourquoi tracter les dents retenues ?

    L’importance fonctionnelle et esthétique des dents qui peuvent être retenues (canines, incisives, molaires…) impose leur mise en place sur l’arcade dentaire, sans quoi il subsistera un préjudice esthétique et fonctionnel marqué : « trou » dans le sourire, asymétrie, mauvais alignement, diminution du coefficient masticatoire, etc.

    Par ailleurs une dent retenue peut, sur le long terme, entrainer d’autres problèmes à son voisinage immédiat (tout comme les dents de sagesse lorsqu’elles sont retenues) : infections et douleurs à répétition, déplacement des dents voisines, formation de kystes qui eux-mêmes peuvent s’infecter et résorber l’os autour des dents, voire même des lésions ou résorptions des dents voisines, ce qui imposerait leur réparation ou même leur extraction.

  • Quand faut-il tracter les dents retenues ?

    Cette intervention se fait toujours dans le cadre d’un traitement d’orthodontie. C’est donc votre orthodontiste qui jugera du moment opportun pour vous adresser en vue de la réalisation de ce geste.

    La plupart du temps, elle doit être réalisée après la période normale d’éruption de la dent retenue.

  • Comment se déroule le dégagement chirurgical d’une dent retenue ?

    Il s’agit d’un acte fréquent et sûr. Tout d’abord, votre orthodontiste procède à la pose d’un appareillage orthodontique afin d’ouvrir un espace suffisamment grand pour accueillir la dent. Puis nous réalisons une consultation préalable, éventuellement complétée par un bilan radiologique afin de préparer le geste.

    Dans l’immense majorité des cas, cet acte est réalisé sous anesthésie locale, directement au cabinet de chirurgie orale : grâce à une infiltration de produit anesthésique, les zones des dents retenues sont « endormies ». L’anesthésie générale reste exceptionnelle, en général réservée à l’association avec d’autres gestes en simultané chez des patients très anxieux.

    La gencive est incisée et un dégagement chirurgical est réalisé jusqu’à atteindre la dent retenue. Puis un dispositif orthodontique avec une chaînette est collé sur la dent. Cette chaînette sera ensuite rattachée par l’orthodontiste à l’appareil orthodontique préalablement posé par ses soins. Une force de traction sera appliquée sur la chaînette afin d’amener la dent sur l’arcade dentaire.

    Des points de sutures sont ensuite réalisés. Ils sont résorbables et disparaissent en 1 à 3 semaines. Dans certains cas, un pansement chirurgical est laissé quelques jours afin d’empêcher la gencive de cicatriser par-dessus la dent dégagée durant quelques jours. Il sera retiré par l’orthodontiste.

    L’intervention dure entre 15 et 30 minutes selon les difficultés d’accès à la dent et de collage du dispositif orthodontique.

  • Quelles sont les suites opératoires ?

    Comme pour toute intervention chirurgicale, le dégagement chirurgical d’une dent retenue est susceptible d’entrainer des suites post-opératoires variables selon le patient et selon la complexité de l’acte. Ces manifestations diverses correspondent au processus normal de cicatrisation et ne doivent pas vous inquiéter.

    Les dents plus profondément retenues des suites plus lourdes que les dents retenues mais presque entièrement évoluées, en particulier au palais.

    Les suites classiques sont :

        • Une douleur variable qui dure quelques jours, et qui devra être soulagée par la prise de médicaments antalgiques (qui luttent contre la douleur) et éventuellement de médicaments anti-inflammatoires qui vous seront prescrits
        • Un gonflement au niveau des joues ou des lèvres (œdème), qui sera limité par l’application de glaçons sur la zone opérée
        • Dans certains cas, lorsque la dent retenue est postérieure (molaires), des difficultés à ouvrir en grand la bouche (trismus) durant quelques jours
        • Un « bleu » (ecchymose) peut parfois apparaitre et sur les joues qui disparaitra en quelques jours également
        • Une gêne à la mastication et/ou une sensation de traction de la joue induite par les fils de sutures.

Consignes Post-Opératoires

Prenez le temps de lire attentivement ces recommandations afin d’éviter une complication post-opératoire :

  • L’alcool et le tabac (y compris la cigarette électronique) sont à proscrire formellement pendant au moins 5 à 10 jours. Ils perturbent la coagulation et la cicatrisation ce qui entraine de vives douleurs et des retards de cicatrisation.
  • L’hygiène bucco-dentaire est primordiale ! Brossez méticuleusement les dents et la langue après chaque repas dès le repas qui suit l’intervention. Les plaies doivent également être correctement nettoyées après chaque repas à l’aide d’une brosse post-chirurgicale extra-souple ou d’une compresse propre. À défaut, utilisez une brosse à dent classique (non électrique) en appuyant moins fort sur les plaies. Veillez à bien vérifier qu’il ne reste pas de débris alimentaires à proximité des plaies et à les retirer le cas échéant.
  • Éviter de manger de petits aliments tels que semoule, riz, blé, carottes râpées, vermicelles, etc. durant une dizaine de jours. En effet ceux-ci se faufilent facilement dans les plaies et entrainent des infections quelques jours après s’ils persistent dans la plaie. Privilégiez une alimentation assez tendre, sans nécessairement ne manger que de la purée ou des soupes.
  • Ne mangez pas trop chaud, mangez tiède ou froid durant quelques jours.
  • Ne mangez pas d’aliments durs ou collants qui pourraient décoller les bagues et dispositifs orthodontiques.
  • Appliquez au plus vite de la glace sur les joues ou les lèvres (glaçons dans un sachet congélation, ou « pack congélation » pour glacière emballés dans un linge), et ceci durant quelques heures pour limiter l’œdème et la douleur. Si la dent retenue est en position palatine, vous pouvez faire fondre un glaçon en l’appliquant au palais avec la langue.
  • La douleur est une suite normale dans ce type d’intervention : n’attendez pas de percevoir la douleur pour prendre les médicaments antalgiques qui vous ont été prescrit. Prenez-les en anticipant la douleur et à intervalle régulier.
  • Si la douleur est trop forte ou que votre traitement n’est pas suffisamment efficace, n’augmentez pas les doses ! Reprenez contact avec nous afin d’adapter votre traitement et de vérifier s’il n’y a pas une complication.
  • Évitez de maintenir les zones opérées au chaud : exposition en plein soleil, écharpe sur les joues…
  • Évitez toute activité physique importante (course à pied, vélo, natation…) ou potentiellement violente (sports de combat, sports collectifs…) durant 4 à 7 jours. Une dispense pour les établissements scolaires peut vous être rédigée, sur demande de votre part.
  • Un saignement léger des plaies n’est pas anormal, surtout après les repas et/ou après brossage des dents. Si nécessaire, mordez fermement sur une compresse propre et sèche que vous aurez pliée durant 10 à 15 minutes. Renouvelez si nécessaire. En cas de persistance du saignement ou en cas de saignement abondant, reprenez contact rapidement avec nous.
  • Attendez 24 à 48H avant de commencer les bains de bouche. Ceux-ci doivent être réalisés de manière délicate : évitez de gonfler/dégonfler les joues trop brutalement, recracher de manière douce et passive le bain de bouche.

Pose de mini-vis d’ancrage lors d’un traitement d’orthodontie

Les mini-vis sont de petites vis (en général 2 mm de diamètre) en titane ou en acier médical qui sont placées provisoirement, le temps d’une partie ou de la totalité du traitement d’orthodontie, dans l’os des mâchoires afin de créer des ancrages immobiles dont l’orthodontiste se servira pour mieux déplacer les dents.

En effet, en prenant appui sur les dents pour déplacer d’autres dents, des mouvements parasites sont créés en réaction aux forces appliquées. Au final, les dents qui ont servi d’appui se sont également déplacées. Les mini-vis peuvent pallier ce problème en créant des appuis quasi-idéaux ou même créer des ancrages à presque n’importe quel endroit de la bouche.

  • Pourquoi poser des mini-vis d’ancrage ?

    En créant des ancrages fixes, elles servent de point d’appui pour mieux déplacer les dents, ou permettre de les déplacer dans des directions spécifiques. C’est donc l’orthodontiste qui détermine son besoin d’ancrage via des mini-vis et qui vous adresse ensuite au cabinet. Lors de la consultation, le chirurgien détermine si les demandes de l’orthodontiste sont réalistes d’un point de vue chirurgical.

  • Comment se déroule la pose de mini-vis d’ancrage ?

    C’est un acte réalisé avec une simple anesthésie locale : l’infiltration d’un produit anesthésique est amplement suffisante pour ce type d’acte. Un foret est utilisé sur une pièce-à-main chirurgicale afin de réaliser un « pré-trou » à l’endroit où la mini-vis sera posée. La gencive peut parfois être incisée afin de mieux repérer l’endroit de la pose. Ensuite la mini-vis est posée à l’aide d’un tournevis adapté. La tête de la mini-vis dépasse de la gencive et permettra à l’orthodontiste d’y accrocher les dispositifs orthodontiques adaptés.

    Des radiographies de contrôle sont réalisées pendant et après la pose afin de contrôler les rapports de la mini-vis avec les racines des dents voisines.

    Si la gencive a été incisée, des points de sutures sont réalisés. Ils sont résorbables et disparaissent en 1 à 3 semaines.

    L’intervention dure entre 15 et 35 minutes selon le nombre de mini-vis à poser, leur position et la complexité de l’acte.

  • Quelles sont les suites opératoires ?

    Comme toute intervention chirurgicale, la pose de mini-vis est susceptible d’entrainer des suites post-opératoires variables selon le patient et la complexité de l’acte. Ces manifestations diverses correspondent au processus normal de cicatrisation et ne doivent pas vous inquiéter.

    La pose de mini-vis d’ancrage entraine en général des suites relativement limitées. Les suites classiques sont :

        • Une douleur assez faible, variable, qui dure quelques heures à quelques jours, et qui devra être soulagée par la prise de médicaments antalgiques (qui luttent contre la douleur) qui vous seront prescrits
        • Parfois, un léger gonflement au niveau de la zone opérée (œdème), qui sera limité par l’application de glaçons sur la zone opérée
        • Une gêne à la mastication et/ou une sensation de traction induite par les éventuels fils de sutures.

Consignes post-opératoires

Prenez le temps de lire attentivement ces recommandations afin d’éviter une complication post-opératoire :

  • L’alcool et le tabac (y compris la cigarette électronique) sont à proscrire formellement pendant au moins 5 à 10 jours. Ils perturbent la coagulation et la cicatrisation ce qui entraine de vives douleurs et des retards de cicatrisation.
  • L’hygiène bucco-dentaire est primordiale ! Brossez méticuleusement les dents et la langue après chaque repas dès le repas qui suit l’intervention. Les plaies et les têtes de mini-vis doivent également être correctement nettoyées après chaque repas à l’aide d’une brosse post-chirurgicale extra-souple. À défaut, utilisez une brosse à dent classique (non électrique) en appuyant moins fort sur les plaies. Veillez à bien vérifier qu’il ne reste pas de débris alimentaires à proximité des plaies et des têtes de mini-vis et à les retirer le cas échéant.
  • Si la gencive a été incisée et que des points de sutures ont été faits, éviter de manger de petits aliments tels que semoule, riz, blé, carottes râpées, vermicelles, etc. durant une dizaine de jours. En effet ceux-ci se faufilent facilement dans les plaies et entrainent des infections quelques jours après s’ils persistent dans la plaie.
  • Ne mangez pas trop chaud, mangez tiède ou froid durant quelques jours.
  • Ne mangez pas d’aliments durs ou collants qui pourraient décoller les bagues et dispositifs orthodontiques.
  • Appliquez au plus vite de la glace sur les joues ou les lèvres (glaçons dans un sachet congélation, ou « pack congélation » pour glacière emballés dans un linge), et ceci durant quelques heures pour limiter l’œdème et la douleur. Si la dent retenue est en position palatine, vous pouvez faire fondre un glaçon en l’appliquant au palais avec la langue.
  • La douleur est une suite normale dans ce type d’intervention : n’attendez pas de percevoir la douleur pour prendre les médicaments antalgiques qui vous ont été prescrit. Prenez-les en anticipant la douleur et à intervalle régulier.
  • Si la douleur est trop forte ou que votre traitement n’est pas suffisamment efficace, n’augmentez pas les doses ! Reprenez contact avec nous afin d’adapter votre traitement et de vérifier s’il n’y a pas une complication.
  • Évitez de maintenir les zones opérées au chaud : exposition en plein soleil, écharpe sur les joues…
  • Évitez toute activité physique importante (course à pied, vélo, natation…) ou potentiellement violente (sports de combat, sports collectifs…) durant 4 à 7 jours. Une dispense pour les établissements scolaires peut vous être rédigée, sur demande de votre part.
  • Un saignement léger des plaies n’est pas anormal, surtout après les repas et/ou après brossage des dents. Si nécessaire, mordez fermement sur une compresse propre et sèche que vous aurez pliée durant 10 à 15 minutes. Renouvelez si nécessaire. En cas de persistance du saignement ou en cas de saignement abondant, reprenez contact rapidement avec nous.
  • Attendez 24 à 48H avant de commencer les bains de bouche. Ceux-ci doivent être réalisés de manière délicate : évitez de gonfler/dégonfler les joues trop brutalement, recracher de manière douce et passive le bain de bouche.

Résections apicales et obturation rétrograde des racines dentaires

En cas d’infection au niveau de la racine d’une dent « dévitalisée », ou de la présence d’un « kyste » sur des racines dentaires, il est nécessaire de traiter cette lésion afin qu’elle ne s’étende pas ou qu’elle ne compromette pas la tenue des dents à long terme. Quand cela est possible, il est toujours préférable de retraiter la racine de la dent afin de « désinfecter » les canaux radiculaires et de les étanchéifier. Ainsi, la source de l’infection étant tarie, celle-ci disparaît grâce au travail du système immunitaire de l’organisme et à ses capacités de cicatrisation. Mais lorsqu’il y a une couronne, un bridge et/ou un tenon radiculaire (« pivot ») posés sur la ou les dents concernées, il faut d’abord déposer ces éléments, pour accéder aux racines et les retraiter. Ceci oblige donc à sectionner et déposer les prothèses posées sur les dents concernées. Sauf cas exceptionnel, il difficilement envisageable voire impossible de déposer l’ensemble des prothèses car cela nécessiterait de les refaire complètement (avec le coût inhérent d’une telle opération) et cela peut aussi entrainer des fractures de racines lorsqu’on tente de déposer les tenons radiculaires (et dans ce cas, on ne peut plus récupérer la dent, elle doit être extraite).

Dans pareille situation, il existe une alternative : la gencive est incisée afin d’accéder à l’autre extrémité de la racine et de la retraiter par celle-ci ; c’est ce que l’on appelle la résection apicale avec obturation rétrograde (par opposition à l’obturation orthograde, habituelle, qui passe par l’autre extrémité de la dent).

Ce type de traitement peut aussi être envisagé lorsque votre dentiste n’est pas parvenu à obturer l’intégralité de la racine dentaire, du fait d’un bouchon ou d’une calcification à l’intérieur de celle-ci qui obstrue le passage.

  • Pourquoi traiter les infections au niveau des racines dentaires ?

    Même si celles-ci n’ont jamais été douloureuse, ou très rarement, elles comportent un risque sur le long terme de complications. Soit au niveau local en s’étendant aux dents voisines, en détruisant petit à petit l’os autour des dents, fragilisant la tenue de celles-ci, en créant des abcès récurrent et douloureux, soit au niveau général en provoquant des abcès et infections graves à distance (au niveau cardiaque, pulmonaire, cérébral, etc.). C’est d’autant plus vrai lorsqu’une intervention chirurgicale lourde est envisagée (pose de prothèses articulaires, de valves cardiaques prothétiques, etc.) ou un traitement lourd programmé (chimiothérapie pour traitement du cancer, traitements de maladies inflammatoires). Dans ces situations, on ne tente même plus de sauver les dents infectées, il faut aller vite et elles sont donc d’office extraites. Autant donc anticiper et traiter en amont toutes les infections qui peuvent l’être.

  • Comment se déroule une résection apicale avec obturation rétrograde ?

    C’est un acte dont le protocole a bien évolué, vers des techniques moins invasives et avec des suites bien moindres qu’il y a quelques dizaines d’années. En général, cette intervention est réalisée sous anesthésie locale, au cabinet dentaire : comme pour une « dévitalisation classique » : grâce à une infiltration de produit anesthésique, les zones des dents à traiter sont « endormies ». L’anesthésie générale reste exceptionnelle, en général réservée à l’association avec d’autres gestes en simultané chez des patients très anxieux.

    La gencive est incisée et un dégagement chirurgical est mené jusqu’à atteindre la racine infectée. Les tissus infectés et/ou le kyste sont éliminés. Ensuite une petite partie de l’extrémité de la racine est coupée et éliminée. Cela permet d’atteindre la « section principale » du canal de la racine dentaire et de pouvoir le nettoyer plus efficacement. Le contenu du canal radiculaire est éliminé (le ciment et la pâte obturant le canal) puis celui-ci est désinfecté. Une fois cette opération réalisée, le canal radiculaire est à nouveau obturé afin d’obtenir l’étanchéité totale de celui-ci. C’est une condition obligatoire afin d’obtenir une cicatrisation de la zone précédemment infectée : en effet, la source de l’infection trouve son origine dans la racine dentaire, il faut donc que celle-ci soit désinfectée et étanchéifiée afin de tarir la source de l’infection.

    Des points de sutures sont ensuite réalisés. Ils sont résorbables et disparaissent en 1 à 3 semaines.

    L’intervention dure entre 20 et 45 minutes selon la dent à traiter, sa localisation et l’accessibilité de ses racines.

  • Quelles sont les suites opératoires ?

    Comme pour toute intervention chirurgicale, la résection apicale est susceptible d’entrainer des suites post-opératoires variables selon le patient et selon la complexité de l’acte. Ces manifestations diverses correspondent au processus normal de cicatrisation et ne doivent pas vous inquiéter.

    Les dents plus postérieures ont des suites opératoires plus lourdes que les dents antérieures.

    Les suites classiques sont :

        • Une douleur variable qui dure quelques jours, et qui devra être soulagée par la prise de médicaments antalgiques (qui luttent contre la douleur) et éventuellement de médicaments anti-inflammatoires qui vous seront prescrits
        • Un gonflement au niveau des joues ou des lèvres (œdème), qui sera limité par l’application de glaçons sur la zone opérée
        • Dans certains cas, lorsque la dent opérée est postérieure (molaires), des difficultés à ouvrir en grand la bouche (trismus) durant quelques jours
        • Un « bleu » (ecchymose) sur les joues peut parfois apparaitre et qui disparaitra en quelques jours également
        • Une gêne à la mastication et/ou une sensation de traction de la joue induite par les fils de sutures.

Consignes post-opératoires

Prenez le temps de lire attentivement ces recommandations afin d’éviter une complication post-opératoire :

  • L’alcool et le tabac (y compris la cigarette électronique) sont à proscrire formellement pendant au moins 5 à 10 jours. Ils perturbent la coagulation et la cicatrisation ce qui entraine de vives douleurs et des retards de cicatrisation.
  • L’hygiène bucco-dentaire est primordiale ! Brossez méticuleusement les dents et la langue après chaque repas dès le repas qui suit l’intervention. Les plaies doivent également être correctement nettoyées après chaque repas à l’aide d’une brosse post-chirurgicale extra-souple ou d’une compresse propre. À défaut, utilisez une brosse à dent classique (non électrique) en appuyant moins fort sur les plaies. Veillez à bien vérifier qu’il ne reste pas de débris alimentaires à proximité des plaies et à les retirer le cas échéant.
  • Éviter de manger de petits aliments tels que semoule, riz, blé, carottes râpées, vermicelles, etc. durant une dizaine de jours. En effet ceux-ci se faufilent facilement dans les plaies et entrainent des infections quelques jours après s’ils persistent dans la plaie. Privilégiez une alimentation assez tendre, sans nécessairement ne manger que de la purée ou des soupes.
  • Ne mangez pas trop chaud, mangez tiède ou froid durant quelques jours.
  • Appliquez au plus vite de la glace sur les joues (glaçons dans un sachet congélation, ou « pack congélation » pour glacière emballés dans un linge), et ceci durant quelques heures pour limiter l’œdème et la douleur.
  • La douleur est une suite normale dans ce type d’intervention : n’attendez pas de percevoir la douleur pour prendre les médicaments antalgiques qui vous ont été prescrit. Prenez-les en anticipant la douleur et à intervalle régulier.
  • Si la douleur est trop forte ou que votre traitement n’est pas suffisamment efficace, n’augmentez pas les doses ! Reprenez contact avec nous afin d’adapter votre traitement et de vérifier s’il n’y a pas une complication.
  • Évitez de maintenir les zones opérées au chaud : exposition en plein soleil, écharpe sur les joues…
  • Évitez toute activité physique importante (course à pied, vélo, natation…) ou potentiellement violente (sports de combat, sports collectifs…) durant 4 à 7 jours. Une dispense pour les établissements scolaires peut vous être rédigée, sur demande de votre part.
  • Un saignement léger des plaies n’est pas anormal, surtout après les repas et/ou après brossage des dents. Si nécessaire, appliquez fermement une compresse propre et sèche que vous aurez pliée sur la plaie durant 10 à 15 minutes. Renouvelez si nécessaire. En cas de persistance du saignement ou en cas de saignement abondant, reprenez contact rapidement avec nous.
  • Attendez 24 à 48H avant de commencer les bains de bouche. Ceux-ci doivent être réalisés de manière délicate : évitez de gonfler/dégonfler les joues trop brutalement, recracher de manière douce et passive le bain de bouche.

Chirurgie des kystes et tumeurs osseuses

Les kystes et tumeurs osseuses peuvent avoir diverses origines :

    • embryologique : ce sont des cellules qui ont participé à l’édification des dents ou de la mâchoire et qui s’enkystent,
    • infectieuse : il s’agit de lésions liées à des caries dentaires non traitées, des infections au niveau des racines dentaires ou de la gencive,
    • ou carcinomateuse : il s’agit de lésions malignes : cancer ou métastases.

Les tumeurs osseuses ne sont pas forcément malignes. Elles sont souvent bénignes et peuvent soit résorber l’os des mâchoires, soit créer des excroissances osseuses.

  • Pourquoi traiter les lésions osseuses ?

    Comme détaillé ci-dessus, elles peuvent avoir des origines différentes, et selon celle-ci, avoir des conséquences variées : infections graves, douleurs régulières, risque de fracture pathologique de la mâchoire en cas de résorption avancée de l’os, déplacements ou résorption des dents, gènes à la mastication ou pour réaliser une prothèse dentaire en cas d’excroissances osseuses ou encore perte de dents.

    Dans certains cas, rares fort heureusement, il peut aussi s’agir d’un cancer osseux ou de métastases osseuses. En cas de doutes, une biopsie est réalisée avant toute intervention afin d’en connaitre la nature exacte. Dans le cas d’un processus malin, il est nécessaire d’agir rapidement.

  • Quand faut-il traiter ces lésions osseuses ?

    Dès que possible afin d’éviter que la situation ne s’aggrave ou que des douleurs surviennent. C’est d’autant plus vrai si une affection cancéreuse est suspectée.

  • Comment se déroule la chirurgie des kystes et tumeurs osseuses ?

    La chirurgie des kystes et tumeurs osseuses peut être réalisée :

    • soit sous anesthésie locale directement au cabinet de chirurgie orale : grâce à une infiltration de produit anesthésique, la ou les zone(s) où se trouvent les lésions osseuses sont « endormies » et ensuite les lésions sont éliminées. Si des dents sont à extraire à proximité immédiate, elles le sont en même temps.
    • Soit sous anesthésie générale à l’hôpital : le patient est complètement endormi durant l’acte chirurgical. La plupart du temps, l’anesthésie générale est pratiquée, en cas de kyste ou tumeur osseuse de grande taille, ou multiples ou lorsque l’on doit en même temps extraire un grand nombre de dents ou encore en cas de fragilisation de la mâchoire. Elle est aussi envisagée chez les patients très stressés ou ayant des difficultés à garder la bouche ouverte.

    Nous pouvons vous proposer les deux types d’intervention : soit sous anesthésie locale directement au cabinet, soit sous anesthésie générale au Centre Hospitalier du Charollais-Brionnais de Paray-le-Monial.

    En général, quelques points de sutures sont réalisés. Ils sont résorbables et disparaissent en 1 à 3 semaines.

    Il est très fréquent, voire systématique, que la lésion retirée soit envoyée au laboratoire d’analyse pour une étude anatomo-pathologique afin d’en déterminer la nature exacte. Les résultats, hors urgence, sont obtenus en 1 à 3 semaine(s).

    L’intervention dure entre 15 et 45 minutes selon la localisation et la complexité d’exérèse des kystes et lésions osseuses.

    Une prothèse dentaire provisoire pourra être posée à l’issue de l’intervention si des dents sont extraites durant le même temps opératoire.

  • Quelles sont les suites opératoires ?

    Comme pour toute intervention chirurgicale, la chirurgie des kystes ou des tumeurs osseuses est susceptible d’entrainer des suites post-opératoires variables selon leur taille, selon le patient et selon la complexité de l’acte. Ces manifestations diverses correspondent au processus normal de cicatrisation et ne doivent pas vous inquiéter.

    Les suites classiques sont :

        • Une douleur variable qui dure quelques jours, et qui devra être soulagée par la prise de médicaments antalgiques (qui luttent contre la douleur) et éventuellement par la prise de médicaments anti-inflammatoires, qui vous seront prescrits
        • Un gonflement au niveau des joues, du menton ou des lèvres (œdème), qui sera limité par l’application de glaçons sur la ou les zone(s) opérée(s)
        • Des difficultés à ouvrir en grand la bouche (trismus) durant quelques jours
        • Un « bleu » (ecchymose) sur les joues ou le menton peut parfois apparaitre et qui disparaitra en quelques jours également
        • Une gêne à la mastication et/ou une sensation de traction de la joue induite par les fils de sutures.

Consignes post-opératoires

Prenez le temps de lire attentivement ces recommandations afin d’éviter une complication post-opératoire :

  • L’alcool et le tabac (y compris la cigarette électronique) sont à proscrire formellement pendant au moins 5 à 10 jours. Ils perturbent la coagulation et la cicatrisation ce qui entraine de vives douleurs et des retards de cicatrisation.
  • L’hygiène bucco-dentaire est primordiale ! Brossez méticuleusement les dents restantes et la langue après chaque repas dès le repas qui suit l’intervention. Les plaies doivent également être correctement nettoyées après chaque repas à l’aide d’une brosse post-chirurgicale extra-souple ou d’une compresse propre. À défaut, utilisez une brosse à dent classique (non électrique) en appuyant moins fort sur les plaies. Veillez à bien vérifier qu’il ne reste pas de débris alimentaires à proximité des plaies et à les retirer le cas échéant.
  • En cas de pose d’une prothèse dentaire provisoire immédiatement après l’intervention, vous devez la retirer systématiquement pour la nettoyer et nettoyer les plaies, après chaque repas. Si vous utilisez de la colle, veillez à ne pas en mettre au niveau des zones opérée, cela entrainerait des complications post-opératoires (infection, douleurs…). La quantité utilisée doit être très faible.
  • Éviter de manger de petits aliments tels que semoule, riz, blé, carottes râpées, vermicelles, etc. durant une dizaine de jours. En effet ceux-ci se faufilent facilement dans les plaies et entrainent des infections quelques jours après s’ils persistent dans la plaie. Privilégiez une alimentation assez tendre, sans nécessairement ne manger que de la purée ou des soupes.
  • En cas de fracture de la mâchoire, des plaques sont posées pour la consolidées. Une alimentation molle stricte est obligatoire durant 8 semaines.
  • Ne mangez pas trop chaud, mangez tiède ou froid durant quelques jours.
  • Appliquez au plus vite de la glace sur les joues (glaçons dans un sachet congélation, ou « pack congélation » pour glacière emballés dans un linge), et ceci durant quelques heures pour limiter l’œdème et la douleur.
  • La douleur est une suite normale dans ce type d’intervention : n’attendez pas de percevoir la douleur pour prendre les médicaments antalgiques qui vous ont été prescrit. Prenez-les en anticipant la douleur et à intervalle régulier.
  • Si la douleur est trop forte ou que votre traitement n’est pas suffisamment efficace, n’augmentez pas les doses ! Reprenez contact avec nous afin d’adapter votre traitement et de vérifier s’il n’y a pas une complication.
  • Évitez de maintenir les zones opérées au chaud : exposition en plein soleil, écharpe sur les joues…
  • Évitez toute activité physique importante (course à pied, vélo, natation…) ou potentiellement violente (sports de combat, sports collectifs…) durant 4 à 7 jours. Une dispense pour les établissements scolaires peut vous être rédigée, sur demande de votre part.
  • Un saignement léger des plaies n’est pas anormal, surtout après les repas et/ou après brossage des dents. Si nécessaire, mordez fermement sur une compresse propre et sèche que vous aurez pliée durant 10 à 15 minutes. Renouvelez si nécessaire. En cas de persistance du saignement ou en cas de saignement abondant, reprenez contact rapidement avec nous.
  • Attendez 24 à 48H avant de commencer les bains de bouche. Ceux-ci doivent être réalisés de manière délicate : évitez de gonfler/dégonfler les joues trop brutalement, recracher de manière douce et passive le bain de bouche.